J’ai commencé dans les années 75 à créer de la musique avec des bandes magnétiques et des ciseaux, alors que les ordinateurs n’existaient pas. J’ai toujours été passionné par le son. Et j’ai suivi l’évolution de l’informatique musicale depuis le début jusqu’à aujourd’hui. Ça me donne du recul, une vision globale, et aussi une discipline pour toujours revenir à l’essentiel, ne pas me perdre dans les milliards de possibilités de la machine.
J’aime quand la musique parle à l’âme, au delà des codes, au delà de la virtuosité. Mon parcours de musicien sur scène m’a donné la chance de toucher de rares moments où la musique semble provenir d’ailleurs, où le musicien n’est qu’un canal qui transmet quelque chose de plus grand que lui.